devenir skipper à 50 ans
Apprendre à naviguer

9 conseils pour commencer la voile à 50 ans


La voile c’est parfois comme une histoire d’amour non consommée.

Un coup de foudre de jeunesse dont votre premier emploi vous a éloigné pour de nombreuses années.

Bien sûr vous vous êtes promis qu’un jour vous y reviendriez, mais quand?

Pour d’autres la rencontre se fait plus tardivement, presque par hasard, un copain qui achète un voilier, une balade en dériveur pendant les vacances, et crac, ça vous prend.

Quelque soit le scénario de départ, vous êtes happés, impossible de ne plus y penser.

Vous êtes tombés dans le chaudron, l’envie de naviguer ne vous quittera plus.

Finalement quand vous disposez enfin du temps et d’un peu plus d’argent pour débuter dans de bonnes conditions, vous êtes déjà dans la cinquantaine!

 

C’est alors que vous, vous vous demandez: « Et si j’étais trop vieux pour commencer la voile? ou trop vieille? »

 

Mille fois j’ai lu et entendu cette question dans vos messages. Et la réponse ne fait pour moi aucun doute.

Le problème, pour débuter en voile, n’est pas l’âge!

Quand vous dites « je suis trop vieux pour apprendre », vous mettez déjà un pied dans la tombe.

Sortez de là tout de suite!

Les vieux marins ne meurent jamais…

Nous pouvons apprendre à tout âge, peut-être moins vite qu’un adolescent, mais c’est toujours possible.

Pensez donc à tout ce que vous avez appris entre 25 et 50 ans, dans tous les domaines de la vie, et c’est loin d’être terminé.

Pourquoi diable devriez-vous cessez tout apprentissage à 50 ans???

 

Si vous ne me croyez pas prenez le temps de lire « Les prodiges du cerveau ou comment l’esprit se bonifie avec l’âge« , par E. Goldberg.

Ce neuropsychologue, craignant lui-même d’être atteint par une limite d’âge y explique quels processus mentaux les seniors utilisent pour résoudre des problèmes.

Alors on ne va pas se mentir: il confirme qu’après 50 ans nous sommes moins rapides qu’à 20 ou 30 ans pour apprendre des domaines totalement nouveaux.

D’accord, on s’en doutait un peu.

Mais il prouve que nous compensons cet effet par l’expérience et la sagesse acquise.

Donc tout va bien, pour commencer la voile à 50 ans, il suffit d’être patient… et sage  🙂

 

Quelle préparation physique faut-il pour commencer la voile à 50 ans?

Pour certains c’est un gros sujet.

Si vous n’avez jamais pratiqué le moindre sport de votre vie et que vous voulez vous mettre à la voile à 50 ans…

…ça reste tout à fait envisageable!

La voile est un sport mécanique, un sport porté. Il ne met pas notre corps à aussi rude épreuve que la course à pied ou le tennis.

En fait, tant que vous n’envisagez pas de courir le Vendée Globe, ni la Mini-transat, une simple remise en forme peut suffire.

Pour vous préparer sans vous blesser:  vous pouvez essayer par exemple le rameur d’intérieur, j’ai testé, c’est vraiment top!


Au fait savez-vous quel âge a Jean Le Cam? Alors certes il n’a pas commencé la voile à 50 ans, mais « le roi Jean », est quand même arrivé 4e du Vendée Globe 2021, à 61 ans et sans foils!

Or il est loin d’être le plus vieux navigateur!

A 81 ans, John Sanders vient de boucler son onzième tour du monde à la voile, en solitaire, et son 4e sans escale!

Ce faisant il a chipé la vedette à Jeanne Socrates qui en a fait autant en 2018, à 77 ans tout de même.

Mais le record du nombre traversées de l’Atlantique appartient peut-être à Marcel Bardiaux qui avait effectué sa quarantième traversée en solitaire, à 88 ans à bord de voilier Inox.

Là je sens que vous avez rajeuni d’un coup, non?

 

Bon mais me direz-vous, c’est bien joli tous ces exploits, mais par où je commence si je ne veux plus perdre de temps?

Oui, parce qu’à ces âges, il faut bien le reconnaître, vous voudrez généralement progresser rapidement.

 

Voici 9 conseils pour commencer la voile à 50 ans et plus:

Je vous promets que si vous appliquez tous ces conseils, au bout de 2 à 3 ans vous pourrez tout à fait skipper vous même un voilier de 10 à 12 mètres.

 

1. Naviguer le plus possible

La version rapide

Bien sûr quand j’écris naviguer souvent, c’est minimum 3 à 4 semaines entières par an, d’abord en stage puis en co-navigation,  et autant de week-ends.

Pour ceux qui ne peuvent pas s’offrir de stages, il faudra mettre le paquet sur le BDA (Bateau Des Autres). Les bourses des équipiers comme les sites de co-navigation vous tendent les bras!

Maintenant si vous n’êtes pas pressé, ou que vous ne pouvez pas dégager autant de temps libre, il est possible d’y aller plus doucement.

Apprendre la voile en mode zen

A mon avis, il y a une quand même une limite en dessous de laquelle vous n’apprendrez plus.

Si vous pratiquez uniquement un stage de voile ou une location d’une semaine par an et mettons un ou deux week-end, vous resterez toujours équipier-e.

Au demeurant ce n’est pas très grave.

Une progression plus tranquille, mais tout de même efficace, suppose de naviguer disons 15 à 20 jours chaque année et régulièrement.

Voilà le minimum en terme de fréquence pour progresser tranquillement.

 

2. Naviguer régulièrement

Le secret de la progression c’est la régularité.

Que vous appreniez une langue, à jouer d’un instrument de musique ou un sport, la régularité de la pratique est déterminante pour votre progression.

Pour tirer le maximum d’efficacité de vos journées de navigation, l’idéal serait de les répartir le plus régulièrement possible au long de l’année.

Il s’agit de trouver un espacement suffisant entre vos sorties pour que vous ayez le temps d’y repenser, d’intégrer les connaissances que vous aurez découvertes.

Mais cet espacement ne doit pas non plus être trop long car sinon vous oublierez.

Typiquement vous pouvez envisager 2 week-ends au printemps (dont un de 3 jours), une à deux semaines en été, et 2 week-end à l’automne.

Dans le même ordre d’idée, il est important de pratiquer tous les ans pour ne pas perdre vos connaissances et garder le pied marin.

 

3. Prendre des cours en école de croisière

Si vous êtes pressés d’apprendre, commencez par multiplier les stages de voile.

En école de croisière vous garderez la légèreté de l’équipier qui n’est responsable que de lui-même, et encore, puisque sous la protection du skipper.

Vous n’aurez qu’à suivre la progression proposée pour acquérir dans un ordre logique les notions qui vous mèneront à l’autonomie.

C’est très probablement la solution la plus efficace pour ceux et celles d’entre vous qui peuvent supporter de passer une semaine à bord d’un voilier avec des inconnus.

En vieillissant je sais que beaucoup d’entre nous supportent de moins en moins la promiscuité, aussi je vous propose ci-dessous d’autres solutions.

 

4. Pratiquer la co-navigation

La co-navigation est aussi un excellent moyen de commencer la voile à 50 ans

Plus abordable que les stages, le co-baturage vous fera découvrir à moindre coût différents bateaux, skippers et équipiers.

Les propriétaires qui cherchent des équipages sont souvent eux-mêmes de jeunes et dynamiques retraités.

Un autre avantage de cette pratique est que les skippers-propriétaires ne cherchent généralement pas à remplir leurs voiliers au maximum de leur capacité.

Contrairement aux écoles de croisière Ils peuvent se permettre de privilégier le confort et la convivialité à la rentabilité.

Entre les copains propriétaires de voilier et les bourses des équipiers, vous trouverez toujours un embarquement.

Quand vous aurez acquis un peu plus d’expérience on finira peut-être même par vous proposer une transatlantique!

 

4. Varier les bateaux et les skippers

Pour vous constituer une expérience la plus riche possible, vous pouvez tester différents bateaux et skippers.

Vous pouvez  mixer école de croisière et co-navigation.

Vous pouvez aussi changer d’école de croisière. Entre les écoles de croisière associatives et les skippers professionnels propriétaires de leur voilier vous découvrirez des manières de naviguer et de traiter les bateaux très euh… différentes!

Au fil des rencontres vous finirez par trouver des skippers patients et pédagogues. Chacun avec ses techniques, sa façon de lover les bouts et d’amarrer son bateau.

Vous verrez aussi que certains réduisent la toile plus vite que d’autres, ou bien privilégient les mouillages aux pontons et inversement.

Plus tard, quand vous passerez au point 8, vous pourrez à votre tour déterminer le style de navigation qui vous convient.

Ce qui compte c’est de vous créer des situations dans lesquelles vous vous sentez en confiance, et où la transmission de connaissance fonctionne.

 

6. Passer le permis côtier et le permis hauturier

Apprenez à vous servir d’une carte marine, et à calculer les courants et les marées.

Ces connaissances sont indispensables si vous devez un jour prendre la responsabilité d’un voilier.

L’avantage est que vous pouvez acquérir toutes ces bases chez vous, entre vos sorties en mer.

Les permis, surtout le hauturier, sont assez exigeants, mais croyez-moi une fois que vous l’aurez, vous ne vous perdrez plus!

 

7. Vous former à la météo marine

Tout aussi nécessaire que la cartographie marine, une bonne compréhension de la météo permet de se protéger efficacement.

Bien comprendre la météo ce n’est pas seulement se fier aux prévisions officielles pour éviter les coups de vents.

Il s’agit aussi d’anticiper les effets locaux comme les accélérations de vent brutales ou la formation de violents orages.

Plus encore avec un peu d’expérience, une bonne utilisation des prévisions vous permettra d’adapter vos parcours à vos équipiers et à votre niveau.

 

8. Louer ou acheter un petit voilier dès que possible

Mettons que vous ayez  acquis les bases élémentaires de la voile en suivant les conseils précédents.

Si vous souhaitez skipper votre propre bateau, tôt ou tard il va falloir vous mettre en situation.

Dès lors Il est tout à fait possible de poursuivre votre initiation à bord de votre propre voilier.

Sans pour autant vous lancer tout de suite à la conquête des océans.

Vous pouvez même en louer un, ce qui vous libérera des contraintes de l’entretien.

Dans ce cas vous l’aurez compris en lisant mes autres articles, évitez d’avoir les yeux plus gros que le ventre.

D’autant que si vous commencez la voile à partir de 50 ans vous serez tenté de choisir un bateau plutôt confortable.

 

9. Augmenter la difficulté de vos navigations d’année en année.

Si vous naviguez toujours au même endroit, à la même saison, et pour la même durée, vous cesserez de progressez.

Pour enrichir votre expérience, une fois que vous êtes à l’aise dans une situation, essayez d’aller un tout petit peu plus loin.

Passez progressivement de la navigation par grand beau temps à des sorties avec du vent plus soutenu.

Apprenez à prendre les passes difficiles, les détroits, les raz où vents et courants doivent absolument être abticipés.

Puis commencer à apprivoiser la navigation de nuit.

Enfin étendez votre terrain de jeu en vous offrant votre première traversée vers la Corse ou les îles Britanniques depuis le continent.

 

Et si je ne veux pas apprendre en équipage?

Lors d’un récent coaching un lecteur du blog m’a expliqué qu‘il ronflait trop pour infliger sa présence à tout un équipage.

Je comprends tout à fait qu’on ne veuille pas partager autant d’intimité avec des inconnus 🙂

Difficile de nier que naviguer à bord de voiliers remplis à leur jauge maximale expose à une promiscuité certaine.

D’autant qu’à partir de la cinquantaine on commence à apprécier plus de confort et d’espace.

Pour d’autres le frein sera plutôt financier, sans parler de ceux et celles que la simple évocation du mot « école » fait fuir immédiatement.

débuter la voile à 50 ans

Fort heureusement il existe des alternatives.

Mais avant de vous les citer, je dois avouer que je reste persuadée que l’école de croisière reste pour les complets débutants le moyen le plus rapide de progresser.

Admettons tout de même que la voile se transmette par la pratique commune.

Alors il est vraiment difficile d’apprendre tout seul.

Vous perdrez un temps infini à réinventer la poudre, si vous ne coulez pas votre bateau entretemps.

 

Le risque principal à commencer la voile à 50 ans et plus, c’est de brûler les étapes

Prendre le large avec sa famille ou en solo, à bord d’un voilier que vous venez d’acheter et sans expérience de la navigation hauturière.

Voire sans expérience de la voile du tout.

Voilà une situation qui n’est pas si rare.

Comment en arrive t-on là?

Probablement parce qu’on a laissé filer le temps. L’enchaînement d’engagements successifs qui vous clouent littéralement à terre: mariage, prêts immobiliers, études à financer pour les enfants.

Ce qui fait que lorsqu’une fenêtre météo s’ouvre pour envisager quelques mois sabbatiques en Atlantique, vous foncez sans réfléchir.

Il faut partir MAINTENANT. Avant d’être trop vieux, trop malade, ou la prochaine pandémie.

Pas le temps d’attendre = pas le temps d’apprendre.

J’ai lu le commentaire suivant sous une de mes vidéos:

ma famille et moi on est débutants ns partons de Tréguier avec un boréale 47.2 jusqu’ aux Canaries tranquillement

Le Boréal 47.2 a été élu voilier de l’année 2021 dans la catégorie Grande Croisière par Voile Magazine.

C’est un grand voilier en aluminium, solide et confortable. Bien motorisé il saura se tirer de pas mal de situations difficiles.

Mais sans connaissances sur la navigation hauturière, l’organisation des quarts, le routage, le réglage des voiles, les allures du voilier, le pari demeure extrêmement risqué.

Y compris pour les autres voiliers.

Une collision de nuit avec un Boréal 47, ça doit faire mal!

Il n’est pas impossible que l’on retrouve ce voilier en vente quelques mois après son départ, car beaucoup de conditions sont ici réunies pour gâcher un joli rêve de mer.

L’alternative à l’école de voile sera alors de vous offrir une ou deux semaine de coaching à bord de votre propre voilier.

Objectif: vous rendre suffisamment autonome pour mener votre barque d’Europe vers les Antilles.

Le retour, plus difficile, sera confié à un skipper professionnel ou bien le bateau sera revendu sur place.

Cette solution peut fonctionner si vous avez suffisamment d’argent et de chance.

L’argent pour acquérir un voilier en très bon état, en minimisant les risques de pannes.

La chance pour que la météo ne vous oblige pas à apprendre les manœuvres de gros temps en pleine mer.

La chance pour que les pêcheurs, les cargos et les récifs se détournent de votre route si vous n’avez pas bien compris leurs intentions.

En tout cas si c’est l’option que vous avez choisi, n’hésitez pas à embarquer des équipiers confirmés pour qu’ils vous transmettent leurs connaissances lors de vos premières traversées.

Pour tous les autres, si vous acceptez l’idée qu’apprendre à naviguer est en soi un plaisir, vous n’avez plus de raisons de vous presser.

Rien ne vous oblige d’ailleurs à acquérir les compétences d’un skipper.

Petite question, car j’aime savoir qui se promène ici: dites moi, si vous avez commencé la voile tardivement; comment vous êtes vous initié-e ? Ou bien comment comptez vous vous y prendre?

J’attends vos réponses dans les commentaires de l’article!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


59 Comments

  • Norbert

    Super ton tuto Katell, comme d’hab ….
    Tu pourrais aussi parler de ceux qui ont un coup de foudre en dériveur à 20 ans, que l’emploi écarte de la voile et qui retombent dans le chaudron en habitable à leur arrivée à la retraite….
    Bon courage.

    • Ricard

      Bonjour,
      A point nommé cet article.
      J ai passé par opportunité le côtier en 1989, je pratiquais hobby cat en stage aviron et une croisière .
      A 50 ans j y reviens : stage glenans prévu à Paimpol attente de du confinement pour naviguer en école.
      Je me suis remise au Rousseau et envisage le hauturier.
      Merci de rappeler qu a 50 ans on peut avoir de beaux rêves

    • SERGE JOFFRE

      Un peu de hobbycat avec les enfants petits. Puis à 55 ans, au depart des 2 derniers pour la fac, la voile pour se donner dje nouveau projet. (je suis parapentiste depuis 1990) brevet de Pilote cotier pour me faire potasser, stage en une huitaine de we sur le lac du bourget avec une petite ecole privée. Puis location d’un first 25,7 à Arzon, puis 9m,10m,11m en méditerranée (une semaine au printemps 1semaine en automne) en « elargissant le cercle' » progressivement. Un stage 3 avec les glenans de Sète au bout de 2 ans pour faire un point (très positif). Au bout de 4 ans projet pour la Bretagne. Loc d’un corps mort puis achat d’un Sangria pour avoir à gerer un petit bateau. Cette année c’est le départ pour le finistere sud, l’achat d’un Hallberg Rassy d’occase et le cadre commence à prendre la forme d’un océan… Et merci aux videos de plusieurs auteurs.es et à Hisseo !
      SJ

      • ERIC DOUCELANCE

        A 15 ans, colo Peugeot à Belle ile. premier contact avec la voile en caravelle. dans les annees 80, au sein d’une MJC de la région parisienne, sortie en Bretagne sud sur muscadet, corsaire et croisière d’une semaine sur un melody.
        Puis le grand jour est arrivé. 60 ans retraite, achat d’un muscadet, et navigations en Breragnd sud. Lorient, Belle-ile, le Golfe du Morbihan, Groix, les Glenan. Il a certes fallu du temps pour se décider mais nous partageons maintenant des moments super agréables, même si l’achat dun muscadet na pas permis de remonter le temps…
        Merci pour tes tutos Katell et ton partage d’expérience. Que du bonheur.

    • Sebastien

      Voila comment je procède:
      1- j’ai acheté un voilier de 10.50 Halleberg Rassy Rasmus Ketch de 1975
      – il coche toutes les cases pour moi – extremement robutes blue sea – offre beaucoup de possibilité de gréments et est très beau en prime.
      2- j’ai passé 3 mois a etudier la theorie,
      – permis cotier (revision je l’ai déjà),
      – theorie du permis hauturier plus exercices.
      – etude meteo depression, front chaud, front froid mecanisme etc
      – technique de reparation electrique materiel
      – securité balise, gillet sauvetage
      Bref deux mois d’immertion totale tous les jours sur tous les supports, internet livres, cours etc…
      3- J’ai convoyer le voilier sur 250 miles avec ses anciens propriétaires depuis 1998
      4- Je m’entraine aux manoeuvres de port (toutes) longside babord, longside tribord, place de port en avant, en arriere ponton tribord ponton babord….. bref le plus de combinaisons possibles – en solitaire ! AVANT DE SORTIR LE VOILIER j’estime devoir les maitriser parfaitement.
      5- Une premiere nav en solitaire de jour avec passage d’écluse et une regate avec des points fixes a ralier qui m’obligent a utiliser les allures pres, travers largue grand large et a tirer des bords vent contraire au programme 5 – 6 heures de nav prévu. Préparé le temps de navigation distance, courant, marée, meteo. Apres j’estimerai ce que j’ai bien fait mal fait ce que je dois travailler. (Je prépare mes navigation sur papier puis je les compare avec navionics)

      Pour moi avant que quiconque même mon chien ne monte à bord de mon bateau je dois en avoir le controle. Je ne sortirai accompagné que si les conditions sont en deça de ce que j’ai déja fait en solitaire. Aucun passager ne doit etre mis a la tache, je dois pouvoir tout gerer seul.

      Rester humble bosser ecouter les conseils, les elements sont toujours plus fort que vous mer ou montagne même combat. Les arrogants les egos surdimensionnés y laissent bien souvent des plumes voir leur peau.

      Si apres tous ces efforts et cette discipline ca ne marche pas je revendrai mon bateau et resterait au club de tennis hahaha.

      Petit exemple de l’importance de penser a vos navigations quand on est debutant:
      J’avais prevu de bouger mon voilier de sa place de passer l’ecluse du soir a 19h00 pour passer la nuit dans l’avant port. Sauf qu’il m’a fallut 24 heures pour réaliser que j’allais arriver de nuit a l’avant port et que pour un premier acostage en solitaire mieux vaut le faire de jour.
      Donc revu ma copie je prendrai l’ecluse du lendemain matin ! sauf que 2 heures apres l’avoir réservé j’ai pensé a aller verifier les infos courant dans le sas, fort courant annoncé le matin de cette journee (un marin expérimenté m’a dit ces jours la n’y allez pas) donc je reporte une nouvelle fois finalement je vais perdre un jour de nav mais eviter de me mettre en difficulté dès le début.

      • Antoine

        J’ai un peu navigué sur dériveur, fais beaucoup de planche à voile, aujourd’hui je cherche à devenir autonome en solaire sur un petit voilier habitable.
        Quel type de stage est le plus judicieux pour commencer ? Ensuite je pense au co-baturage avant de penser à un stage de perfectionnement et l’achat du bateau.
        Donc ma question est par où je commence ?!
        Merci

        • Katell

          Bonjour Antoine, votre plan de formation est déjà très bien pour commencer. stage, conavigation, stage et pourquoi pas location de bateau ensuite? Peu importe par quoi vous commencez, stage ou conavigation, l’important est de naviguer le plus possible sans trop espacer les expériences sur l’eau. Vous verrez quels sont les skippers qui vous font progresser, et ceux qui ne sont pas très pédagogues (ce n’est pas si facile de transmettre son savoir). Inscrivez-vous si ce n’est déjà fait sur le blog, vous aurez accès à des ressources suppléménetaires pour construire votre programme d’apprentissage.

  • robin Maltête

    j’ai 58 ans, et commencé un stage aux glénans l’année dernière (à marseillan en juillet pour faciliter les débuts), et j’ai adoré ça !
    je ronfle, mais comme j’avais une cabine avec ma compagne qui y est habituée, c’est bien passé (de toutes façons, on dort comme des bébés après une journée de nav.).
    en plus, gràce au covid, nous n’étions que 3 élèves et un moniteur : aucun souci d’espace !
    je vais attaquer le cata en mai et ferai bien d’autres stages d’ici le grand départ…

    Merci pour votre blog et vos vidéos !

    • Grar

      Merci pour ce titi Katell
      J’ai commencé à 52ans, j’ai découvert une école de voile à 5es de chez moi , loin de la mer où on peut naviguer sur l’Aisne ou sur lac. J’ai passé les trois permis côtier fluvial et hauturier. Je pars une semaine en croisière avec le clic en Bretagne Nord Sud ou Ouest. J’établis le programme de navigation bien en amont ce qui me permets de découvrir des circuits de rêve sur le papier, que l’on réadapte en fonction de la météo. J’ai fait deux stages avec TML voiles. J’ai fait le VG sur VR😉.À cause du Covid je me suis mise à éplucher les petites annonces pour acheter un bateau, mais que je dois différer de quelques années encore car je suis trop jeune et j’habite trop loin de la mer. J’étais sur le point de louer un brin de folie pour une semaine en avril,lorsque nous avons été « reconfinés ». Envie de liberté reportée, je me contente de rêver…ça commence à faire long. Bon vent à tous en virtuel ou sur l’eau

  • Martin jc

    Et bien moi. Après deux stages Glénans, il y a une dizaine d’années, et quelques sorties en voilier d’occasion, je souhaite me rapprocher de ma Bretagne d’enfance. À 58 ans. Et une grosse envie, d’en deux ans d’investir dans l’achat d’un voilier. Voir un tour du monde si tout se passe bien, confiance, bonne préparation, etc…, le travail sur la région lyonnaise m’a éloigné de ma région natale et donc de la navigation. Mais je vais rattraper le retard, sans brûler trop les étapes.

  • bob morane

    j » ai 62 ans , j’ ai acheter un bavaria 39 , j’ avais pas fait de voile depuis mes 12 ans , j’ ai decide de vivre sur mon voilier en mediteranee , je sort a la journee 2 fois par semaine , et j’ ai passe mon permis cotier et crr. je me remet dans le bain tranquillement.

    • Grar

      Bonjour, je viens de re lire ce tuto
      À 58 ans je m’apprête à acheter mon premier voilier, dans mon cahier des charges, en dehors du fait que je veux un bateau entretenu, soigné, sans gros travaux à prévoir il faut une belle hauteur sous barrots
      Je flashe pour un oceanis 390 , plus grand que le 311 que je convoitais initialement mais je naviguerai à la journée par météo engageante dans un premier temps pour la prise en main

  • Salès

    Bonjour
    J’aime bien votre tuto. C’est bien vrai tout cela.
    Merci
    J’ai commencé par la pratique du dériveur vers 18 ans puis un stage de voile légère pendant une semaine (sorties à la journée). Ensuite la planche à voile et enfin le premier petit habitable pour commencer (6,50 m).
    Aujourd’hui propriétaire d’un 35 pieds je continue d’apprendre et de me former. On n’arrête vraiment jamais de se documenter.Ma plus longue navigation le tour de la péninsule ibérique de La Rochelle à Canet en Roussillon.
    Maintenant Baléares et Corse et toute la Méditerranée au programme.
    Avec des équipiers bien sûr !
    Quel âge ? Bientôt 68 ans …

  • Jacky

    Salut Katell,
    Je viens de passer début mars, mon côtier et le fluvial. Le plus beau cadeau d’anniversaire que je me sois jamais offert. Le prochain examen, sera le Crr en candidat libre et le suivant, le hauturier.
    Entretemps, j’envisage l’achat d’un bateau bois avec travaux pour le faire à mon goût, mais surtout quelques co-navigations (si le covid lâche les hauts de France) en fluvial et à la voile…
    Depuis la mi-mars, j’ai 63 ans et (comme tous les rêveurs) certains se moquent de mon projet. Trop vieux pour la voile, un bateau c’est pour les riches, toi tu ferais ça? etc. etc.
    Cela fait trois ans que je travaille à ce projet, que je suis les tutos, télécharge les guuides et quoi qu’en penses le monde je larguerai à la fin de cette année les amarres pour vivre sur l’eau… Eau douce ou eau salée ? On verra ! Peut-être les deux… A bientôt et merci pour vos conseils.

  • Yves Couplet ( Inreb )

    Bonjours a tous et toutes,
    Comme dirais mais amis, Inreb c’ est un réveur mais il vit ses rèves !! La voile en fait partie , commancer vers l’ ages de 12 ans en 420 en stage d’ ADEPS , puis en régates avec un équipier jusque mes 15 ans. Ensuite un peut en méditéranée toujours en 420 ( avec notament le Cap de l’ enfert qui ma donner des souvenirs mémorable encore aujourd’ hui) . En 1987 tour de France à la voile avec la Région Walonne comme équipier sur certaine étape. Puis quelque croisière en eau intérieur, notament sur un prototype de Kataravane ( sorte de péniche caravane pour canneau intérieur) tester pour un ami avant la mis en service commercial. Je fréquantais L’ ULYC a Louvain la neuve écoles de voile très connue chez nous ou ce retrouve tout les jeunes passionné de voile. A cette époque les brevets ce recevais… c’ est comme ca que j’ ai mon Brevet Générale ( faudrais que je trouve ou il est mdr) Quelque détours par le 470 et la planche à voile en eau intérieur. Pour enfin en 2016 avoir mon Bateau à moi un Hurley 22 ( Le Bounty) le plus petit des Yacht en full équiper, sur le quelle je navigue actuellement et que j’ adore vraiment. En projet pas encor réaliser le propriétaire tardant à vendre , l’ achat d’ un Seadog 30e un Ketch, triquille, fifty ( dont Katell vous a déja parler 🙂 mon mouton a 5 pates !! Qui devrais me porter au Acores… Car le Bounty bien q’ exellent bateau équiper en hauturier n’ est que un 22 ce qui est vraiment trop juste, bien que ATILA VEDO ( voir ca chaine you tube c’ est extrordinaire) fait le tour du monde sur un Hurley22 *le Comino*.

  • Kok Jeroen

    Bonjour Katell,
    Merci beaucoup pour vos articles. Grace à vos écrits j’ai pu approfondir mes réflexions sur un grand nombre de sujets et l’envie de m’y remettre sérieusement est bien revenu. Pour ce qui est de l’apprentissage, j’ai eu beaucoup de chance, j’ai pu apprendre la voile puis la navigation par des moniteurs et des personnes compétentes hors du cadre des grands stages et écoles. Sauf au tout début, à l’age de 14 et 15 ans j’ai appris les rudiments de la voile lors de 2 stages (2 semaines par stage) en Angleterre. Ensuite j’ai usé le 420 familial sur une base nautique en Isère tenu par des anciens cadres de la FFV auprès de qui j’ai appris beaucoup d’aspects, non seulement pour le maniement du voilier, des techniques de réglage du gréement, des principes de la navigation et de la circulation sur l’eau, mais aussi les aspects techniques de l’entretien et de réparation du bateau, passage du permis moteur, et surtout l’esprit à la fois ludique (régattes) mais aussi « responsable » du fait d’être à la barre d’un voilier. Finalement, je pense que c’est là que j’ai vraiment appris la voile, tous les réflexes acquis à ce niveau m’ont servi pour toutes les expériences suivantes.
    Ensuite c’est par l’achat d’un sun fast 31 que j’ai appris la croisière, à la fois « seul » avec ma compagne d’alors mais aussi en bonne compagnie puisque j’ai eu la chance de rencontrer des personnes très expérimentées qui m’ont appris les mille détails importants en croisière. Bien sur les lectures incontournables m’ont également aidées, ne serait-ce que sur des aspects purement matériels : protection de l’entretien des matériaux et de l’équipement du bateau, gestion de l’énergie, préparation des navigations et j’en passe.
    Je me méfie des écoles et de leurs programmes tout faits, le côté initiation qui y règne. Je pense que l’on peut y apprendre plein de choses mais au fond je me suis souvent demandé si on n’y acquiert pas une fausse sécurité. Il me semble qu’en navigation il faut certes avoir de solides connaissances techniques mais n’est-il pas autant important sinon plus que de savoir s’adapter, inventer des solutions, rester humble ? Maitriser même un grand bagage technique n’est pas le garant d’une navigation réussie à mon sens, même si une certaine base en reste absolument nécessaire. Etre autonome c’est aussi un état d’esprit qui dépasse largement les seules questions techniques. Pour ça il faut autant se découvrir soi-même que le milieu dans lequel on évolue, non ?

    • Geneviève

      Bonjour à toutes et tous. Merci à Katell pour la vidéo toujours trés complète et source d’informations précieuses.
      Pour ma part J’ai appris toutes les joies et les peines de la plaisance sur le bateau (6,30m) de mes parents. Formation caev et plusieurs saisons à transmettre à des moussaillons en herbe l’amour de la voile. Équipière sur Dragon, Dufour 28… 40ans aprés quelques régates sur 31.7. Me reprend le démon de la voile, l’ivresse du ‘seule sur l’eau’, le partage des bienfaits de dame nature. J’ai choisi d’investir dans un EFH (engin flotant hybride) que je déplace avec sa remorque. Cela me va très bien et ne m’empêche pas de rêver à plus grand, plus tard… quand l’age de la retraite aura sonné. Bye

  • Mas Jean

    Bonjour à tous, Pour ma part j’ai découvert la voile alors que je vivais en Guadeloupe en m’inscrivant à l’école de voile d’un habitué de la route du rhum (Luc Coquelin) j’avais depuis bien longtemps le permis hauturier mais je n’étais jamais monté à bord d’un voilier.
    ça a été une reelle découverte, la mer avec une dimension de voyage en plus par rapport au Bateau moteur.
    Après une trentaine de sorties je pense avoir compris les manoeuvres de base du « Moteur à air » mais de là à louer un bateau, j’ai du mal a franchir le pas.
    je suis rentré en métropôle j’ai pris ma retraite et j’hésite à m’y remettre, je ne suis pas certain de pouvoir être un bon équipier, la promiscuité d’un équipage inconnu est peut être aussi un frein, la peur de déranger, de ne pas toujours être au niveau, et bien qu’ayant un bon caractère, je pourrais ne pas bien supporter certains traits de caractère.
    Bref je suis plutôt du genre à naviguer équipage réduit.
    Je lis avec attention les tutos que vous proposez et ça redonne envie, merci

  • MAIRE

    Bonjour
    65 ans. A part une semaine de stage il y a plus de 20 ans je n’avais pas pratiqué.
    J’ai beaucoup de passions et difficile de les gérér toutes. Président aussi de 2 associations.
    Depuis plusieurs années, aux Antilles, j’arpente les pontons en admirant les bateaux et j’ai donc décidé de prendre 2 cours de voile l’année passée, à Boulogne dans un très mauvais temps qui m’ont, en fait, dégouté.

    J’ai alors décidé, pour progresser, sans être entassé dans un bateau école (comme tu le dis si bien, avec l’âge, la promiscuité devient difficile à supporter), d’acheter un bateau à l’été dernier. Un Ocqueteau transportable de 6.5m que j’ai amené au grand lac du Der dans la Marne avec seulement 2 /3 sorties.
    Je viens de le remettre à l’eau et en 2 sorties j’ai commis beaucoup d’erreurs …. qui me font progresser.
    Je commence aussi à améliorer le bateau pour naviguer en solitaire, tant que je ne maîtriserai pas suffisamment pour emmener mon épouse.
    Le plus difficile pour moi, ce sont les manoeuvres de port, en solitaire, malgré que mon bateau soit petit.
    Objectif, naviguer durant une dizaine de sorties et en septembre, descendre le bateau sur la côte d’azur pour navigation à la journée. Ensuite, fin d’année louer un petit bateau aux Antilles pour sortie à la journée … Le rêve (accessible …? ) louer un cata au Marin. Merci pour ce site très riche en information.

  • Danielle

    Merci Katell pour toutes ces videos et tutos super intéressants.
    Nous avons commencé à naviguer mon epoux et moi en 2017 sur un Sun Odissey 26.
    Mon mari a pris quelques cours de voile car il a son permis hauturier, mais à l’epoque nous avions un bateau à motreur, c’était en 2000, aucune comparaisons.
    2018 nous decidons d’acheter un bateau plus spacieux, un Bavaria 34, au debut beaucoup de petites sorties, puis plus loin de notre port d’atrache.
    J’ai 59 ans, mon époux 70, nous avons commencé sur le tard, mon mari participe à des regates … heu pas avec notre bateau, il est bien trop lourd 😃
    De mon côté, je me sens frustrée quelques fois, car mise à part tenir la barre, il fait tout lui même, bon j’ai peu de force, donc sortir la grand voile est difficile. .. je vais donc faire du sport pour prendre de la force, mais aussi trouver un moyen technique pour gerer les voiles sans forcément trop de force. J’ai fait de la moto étant jeune et même plus tard, il m’a fallut apprendre des techniques pour ne serait -ce que mettre la moto sur la bequille centrale sans forcer !!!! Peut être existe t’il aussi des techniques en voilier?
    Je pense qu’il est important que je sois capable de savoir gerer le bateau seule. Je sais dans la théorie mais pas en pratique, donc je vais m’y mettre, car j’adore naviguer, je me sens libre, mais toujours cette crainte de ne pas savoir faire s’il y a un souci et surtout participer aux manœuvres.
    Vos vidéos sont très instructives, un grand merci.
    Danielle

  • Francis

    Bonjour,
    J’ai commencé la voile il y a 10 ans à 47 ans, dabord en X4, puis laser standart ou j’ai assez bien progressé(pas objectif, c’est moi qui juge), quelques régates, dont 4 open de France 2 à Biscarosse et 2 à St pierre quiberon, 3 en laser et un en FireBall. Maintenant j’aimerai découvrir l’habitable et pense faire quelques stages, j’habite Toulouse et peux si on me le propose essayer le rôle d’équipier débutant en languedoc. Cordialement.

  • Marcel

    J’ai 61 ans et je débute ma formation en voile croisière. J’ai toujours aimer les sports natique, que ce soit la natation, la plongee soumarine, canot etc. J’ai complété mon cours navigation côtière 1, j’ai pus faire 3 sorties cette ete. J’adore. Je prevois poursuivre ma formation durant l’automne et l’hiver. Pour qu’au printemps retourner a l’eau avec un voilier pas trop gros pour développer mes comptences.

      • Le Henaff

        Salut…
        Hé oui 50 ans, ça arrive vite quand on a eu une carrière passionnée…
        Quasi novice, j’ai le projet d’acheter et de vivre 2 années à bord d’un voilier d’environ 10 mètres… (à La Rochelle)
        D’apprendre par le réseau équipier, école, stages, de devenir autonome ( j’espère que 2 ans suffiront ?
        Et faire mes armes en Méditerranée…
        Merci pour cet article qui tombe à points nommé.
        J’adore votre état d’esprit !!!

  • Bernard

    Bonjour
    Bravo pour les tutos.
    Un avis..
    J’ai 59 ans . Beaucoup de régate côtière, manche. G de Gascogne et un peu méditerranée ( TDF à la voile 3× , RORC, SPI ouest….,) pendant 10 ans il ya …30 ans comme équipier no1.
    Depuis plus grand chose de sérieux à part une croisière comme skipper dans les anglo normandes.
    J’envisage d’acheter un cata de 15 m pour un tdm à
    2, mais aussi de le former sérieusement. Ça démarre dans 15 jours
    Combien de temps penses tu qu’il me faille pour passer le yachtmaster offshore?

    Merci

    • Katell

      Bonjour Bernard, je ne peux pas te répondre. La croisière est assez différente de la régate. Tu es probablement très à l’aise en manœuvres, mais je ne sais pas quel est ton niveau pour ce qui relève de la navigation hauturière, des techniques de mouillage, de gestion de l’autonomie, des navs de nuit, mécanique, électricité, navigation électronique etc. Tu pourras sûrement évaluer tes besoins de formations avec les instructeurs de l’école que tu as choisi.

  • Emmanuel

    Bonjour a tous
    oui j’a commencé a 50 ans la voile, et j’ai 54 ans. je compte partir en 2026. pour un grand tour
    j’ai opté par des cours Glenans 1 a 2 fois par ans (niv 1 2 3 chef de quart aujourd’hui)
    je pars cet ete 28 jour sur une virée Stavanger Paimpol.
    Je compre acheter mon bateau en juin 2026. Un tour de qualif autour le l’irlande + ecosse.
    puis en septembre depart pour la traversé.
    c’est mon reve. le 1ere etait de construire mon bateau. J’ai abandonné apres l’avoir concu et surtout chiffré !
    Merci pour votre article

  • Isabelle

    Excellent article, comme tous les autres…

    50 ans, c’est un peu un tournant finalement : les enfants sont grands et loin, plus de temps, plus d’argent avec l’expérience et l’ancienneté et on en profite pour se lancer.

    En ce qui me concerne, j’ai commencé par des stages UCPA de voile légère entre 18 et 25 ans, puis quelques sorties/mini-stages épisodiques sur habitable jusqu’à 50 ans mais trop espacés pour progresser. Et l’an dernier (51 ans) le déclic ! J’ai enchainé les cours collectifs (2021) + achat d’un petit voilier en mars 2022 + encore quelques cours sur mon voilier (coaching en alternance avec sorties solo). Je fais partie de ces gens qui supportent mal la promiscuité avec des inconnus ;o) du coup mes stages et mes cours étaient en demi-journées/journées ; j’ai découvert la croisière avec des proches en mode BDA…

    Pour terminer, je dirai que le point 8. a été déterminant, il me fallait mon bateau. J’ai vite compris que je pouvais prendre des cours ad vitam aeternam sans devenir autonome. Dès les bases validées, j’ai acheté un petit voilier pour me lancer et faire face moi-même aux aléas de la navigation ; c’est bien plus formateur… et grisant ! D’ailleurs, ma première sortie solo fût mé-mo-rable ; j’ai passé la soirée à me répéter « p*tain, je l’ai fait !!! ». La navigation en solo est une vraie leçon sur soi et ses limites, et aussi un bel exercice pour ceux qui manquent de confiance en eux.

    Prochain objectif : parfaire mon apprentissage sur mon p’tit Edel pour passer d’ici quelques années à un 30-32 pieds.

    Bon vent à tous… quel que soit votre âge !

  • Riou

    J’avais 9 ans, en vacances au Barcarès, lorsque j’ai fait connaissance avec l’optimist et la voile. Nous étions seulement deux présents au cours, un jour de (petit) gros temps.
    L’exaltation ressentie ce jour là, au passage des vagues qui me semblaient des montagnes, je ne l’ai jamais oubliée !
    Ensuite une foule de passions m’a entraîné, et la vie a suivi son cours, comme pour la plupart des gens ici.
    Un intermède en milieu de parcours : un stage d’une semaine en habitable avec l’UCPA avant mes 40 ans.
    Mais le temps passe si vite.
    Me voici à 47 ans, un copain me donne un vieux ZEF de 3,70m que je retape, pour me lancer entre autres, dans une petite traversée entre Porquerolles et Hyères. Idyllique le matin, le vent forcit en fin de journée, je décide de rentrer au moteur… Le lanceur me reste dans la main ! Au « surf » le vieux bateau craquant de toutes part nous a pourtant ramenés, non sans que nous manquions d’entrer en collision avec le seul voilier vu sur le plan d’eau :
    Méconnaitre les règles de priorité… pas bon !
    Après quelques années, je reprends l’envie et quelques cours, pour enfin acheter un petit transportable « pêche promenade » de 5,20m, un Arcachonais… Idéal pour les débutants. Je me lance sur le lac du Bourget et… tempête ! Si, c’est possible : Un gros orage au bout du lac qui provoque des petites vagues violentes et très rapprochées.
    J’apprends sur le tas. Sans me mettre au « tas » Chance ! J’ai alors 53 ans.
    L’année suivante, retour à Porquerolles pour la première sortie en mer de l’Arcachonais. Et rebelote ! Vent fort non annoncé par le bulletin météo…
    Bon, j’ai presque « l’habitude », on s’en sort bien. Même si le mat se retrouve à l’horizontale suite à une rafale lors d’un empannage !
    Là j’ai 57 ans. et très peu de sorties en mer. Faut vraiment que je progresse, parce que curieusement ma femme n’est plus partante que pour des sorties au moteur sur rivières ou canaux pas trop larges…
    Merci docteur de m’aider à sauver mon couple !

  • Jean-Luc

    J’ai 62 ans, j’ai vraiment commencé à faire de la voile l’année dernière en passant 5 semaines aux Glénans niveau 1 et 2. Cette année j’ai fait d’autres semaines aux Glénans niveau 3 et j’ai loué avec la famille et des amis un Dehler 38 (avec skipper). J’ai travaillé beaucoup durant ma vie professionnelle mais mon employeur n’aimant pas les vieux ingénieurs m’a mis à la retraite anticipée, maintenant j’en profite pour faire de la voile. Un vieux rêve de gamin a refait surface.
    En 2023 j’ai pour objectif de faire quelques stages Glénans et de passer le niveau ffv4. Je pense sérieusement à m’acheter un voilier, un 38 pieds.
    C’est drôle c’est un monde que je n’ai pas connu durant les périodes précédentes de ma vie (j’habite en Alsace), mais quand je suis sur un voilier je suis vraiment bien. Je crois que j’ai vraiment choppé le virus.

      • Kesser Jean-Luc

        J’ai trouvé un Dehler 38 de 2018 d’occasion en Allemagne près de Kiel. J’ai signe le contrat de vente et je paye le solde le 2 mars 2023, donc à cette date j’aurai mon Dehler 38. Je prévois de le convoyer avec un skipper de Kiel jusqu’en Bretagne sud, de rester quelque temps en Bretagne sud ( c’est là que j’ai appris avec les Glénans). Après celà je prévois d’aller en Méditerranée, actuellement je scanne tous les ports pour une place de port (France ou Espagne). En 2023 je prévois de largement dépasser mon cota de jours de voile des années précédentes. Je suis d’accord avec vous c’est en pratiquant qu’on apprends et qu’on fait des progrès.
        Bonne journée

  • Yannick

    Bonjour ,
    Vraiment bien votre travail !
    J’ai 51ans et j’ai acheté un évasion 25 en mars cette année
    Je n’ai pas d’expérience si ce n’est de l’optimist 2 semaines quand j’avais 16ans ( autant dire rien …)
    Pour le moment je rénove encore le bateau jusqu’en avril 2023 , là j’ai une place au mouillage du côté de Beg Meil
    Je n’ai pas de permis, je me suis procuré le code vagnon que j’ai déjà potassé , je sais que ce n’est pas suffisant mais pour le moment avec les rénovations du bateau, les recherches concernant celle ci , le langage marin technique et de navigation…il me reste encore du temps pour regarder des tutos sur internet, youtube , etc …
    Je compte faire aussi des stages de navigation , le permis côtier surtout que je vais naviguer solo !
    Bonne continuation à tous

  • Patrick

    Bonjour, merci pour ces bons conseils. Pour ma part, j’aurai 62 ans l’année prochaine, j’ai fait deux semaines de stage (Competent Crew et le Day Skipper) en Grande-Bretagne en 1997. Et cette année j’ai à nouveau eu deux semaines de stage, un sur fleuve (RS Quest sur la Meuse) et l’autre en mer (catamarran). Comme je désire faire d’abord de la navigation côtière (de Gibraltar à Vigo), j’ai commencé à étudier les matières pour présenter le PNB espagnol, qui est obligatoire pour les voiliers jusqu’à 8m. et max. 5 miles de la côte. C’est un examen théorique qui est accompagné de « prácticas » obligatoires, à savoir 8h. de navigation moteur, 4h. de radio et 16h. de voile. Je fais ça aussi car je désire acheter mon voilier d’occasion en Espagne, et donc je trouve que c’est bien de connaître tout le vocabulaire espagnol. Une fois tout cela terminé, le but est de commencer par de petites sorties côtières, qui deviendront, je l’espère, de plus en plus longues. Un bon plan?

  • Karl

    Bonjour,
    Merci beaucoup pour vos articles et vidéos.
    Nous avons, mon épouse et moi, commencé la voile à 50 ans, en 2011, sans la moindre expérience.
    Nous sommes belges.
    Nous avons commencé par un stage de week-end en 420, suivi de 7 semaines (en 2 années) aux Glénans (niveau 3).
    Ayant découvert l’existence du Corsaire dans les archives des Glénans, nous en trouvé un en Belgique que nous avons restauré. Nous nous sommes affiliés à l’AS Corsaire France avec qui nous avons régaté de 2014 à 2018. Et c’est là le point marquant de notre formation à la voile car, au sein de l’AS Corsaire, dans une ambiance toujours très conviviale, nous avons pu naviguer dans des conditions de mer, de vent, de navigation (baie de Morlaix…) parfois compliquées mais toujours parfaitement encadrés (rigueur, organisation stricte, bateaux moteurs d’assistance et de sécurité). Nous y avons acquis beaucoup d’expérience et de confiance en nous.
    Ensuite achat d’un 28 pieds en 2018 pour naviguer en Hollande (deltas, mers intérieures, et au large de la côte) et nous venons d’acquérir un 32 pieds cet hiver pour élargir notre zone de navigation à la Manche (vive la pension).
    Mon récit est un peu long mais je voulais insister sur l’acquisition de confiance, de connaissances et d’expérience par le biais des régates dans un environnement sécurisé (même si dans notre cas, notre seule ambition était de terminer chaque parcours dans le temps aximum imparti…).

    • Katell

      Merci de ce témoignage. La régate est une très belle école à condition de skipper son bateau, sinon on risque de rester au winch bâbord pendant 10 ans…

  • Isabelle

    Bonjour,
    Merci pour tout ton travail et tes précieux conseils.

    J’ai très bientôt 56 ans,j’ai appris la voile, l’année de mes 10 ans, avec l’école. Et puis j’ai continué avec le centre de loisirs pendant les vacances. A 20 ans j’ai découvert la voile habitable avec l’UCPA sur la Méditerrané (stage de 2 semaines). A l’époque j’habitais à 25 Kms de l’océan et mes ports de références étaient Les Sables d’Olonne et Saint-Gilles-Croix-De-Vie où je pratiquais le WE au centre de voile.
    Îdem un peu plus tard où j’ai vécu à Nantes et j’ai pratiqué la voile en Bretagne sud.

    2004-2006 j’ai habité Antibes j’ai donc navigué en Méditerrané.

    Depuis, sur Bordeaux, je navigue, de temps en temps, avec le bateau des copains (1 quillard Feeling 10,90), de l’île de Groix à l’Espagne. Mais je navigue pas suffisamment, à mon goût, donc je projette, dès que mes problèmes de santé seront réglés, de m’inscrire à l’année à l’école de voile d’Arcachon ou La Rochelle pour naviguer 1 partie de l »année, en habitable, et compléter ma formation pour devenir chef de bord, prendre de l’assurance pour naviguer en solo.
    Projet : Envisager d’acheter 1 dériveur habitable pour la retraite et y vivre une partie de l’année…

    A bientôt pour d’autres conseils

    Isabelle

  • Vivien ANTOINE

    Bonjour Katell,
    Tout d’abord un grand merci à toi car tu me fais revivre
    50 ans tout juste, et je bous de reprendre la mer aprés avoir été happé par le travail pendant une petite quinzaine d’année.
    Mon expérience :
    15 années à parcourir les mers, plus de 100.000 nautiques parcouru mais sans rien voir, j’étais sous-marinier ;-))
    1 fois tous les 2 semaines pendant 2 ans formation voile sur Surprise en rade de BREST avec le club nautique de la marine.
    Permis Hauturier et CRR
    Mon questionnement :
    Tellement de marées depuis et aucune connaissance de la croisière.
    Je ne sais pas où me situé au niveau de mes vielles connaissances (jamais utilisé de GPS…) j’adore tes tutos !!!
    Suis-je trop vieux ? Mais tu viens de répondre, Oufff
    Mon objetif :
    Je prévois de faire le stage croisière niveau 1 aux Glenans pour faire un état zéro, puis trouver des places comme équipier et completer à l’issu par de nouveaux stages en école.
    2 à trois fois par an, en espérant pouvoir louer un volier en toute autonomie dans quelques années.
    Encore un grand merci

    • Katell

      Bienvenue à bord Antoine, nous aurons peut-être l’occasion de nous voir sur les pontons 😉 Inscris toi sur le blog si tu veux profiter des lives et autres tutos ou rencontres que je réserve à mes seuls abonnés, tu verras que tu es encore jeune!

  • ALAIN

    Bonjour Katell,
    J’ai commençé la voile comme beaucoup très jeune, et la vie à fait que j’ai épousé une Bretonne des Côte d’Armor.
    Donc je me suis mis à la régate et puis l’âge venant à 45 ans je me suis orienté vers l’habitable, au travers de stages et surtout en m’orientant vers une association de passionnés. Depuis je navigue 2 à 3 fois par mois et je suis devenu chef de bord depuis 8 ans dans cette association. 50 ans est un bel âge pour découvrir et profiter de belles navigations. J’embarque avec beaucoup d’équipiers dont la moyenne d’âge est supérieur à 50 ans, et comme expliqué dans tes formations, il faut savoir adapter les programmes aux envies des équipiers. Je navigue en Corse, Irlande, Angleterre, Grèce… et bien sûr en Bretagne. Maintenant je suis aussi bénévole pour skipper les jeunes des grandes écoles pour la CCE de Brest ce qui est très sympa aussi.
    Voilà, un peu long mais je souhaitais partager mon expérience et dire que la navigation est praticable à toute âge, le but est de se faire plaisir.
    kenavo ar wech all
    Katell

  • Olivier

    Bonjour, à mon tour d’apporter ma mini contribution 🙂

    Je suis belge et moi j’ai démarré la voile à 12 ans lorsque ma titulaire de 1ere secondaire (5e sec. en France ?) nous avait emmené faire un tour sur l’optimist que son mari avait fabriqué de ses mains. Je n’y ai rien compris à ce moment mais c’était cool. Ensuite je me suis inscris dans le club de voile de mon coin sur la Meuse pour y faire du Laser et du 470 pendant plusieurs années.

    Vers 17 ans, je fais la traversée de la manche depuis Nieuport(BE) jusqu’à la marina du Tower Bridge à Londres en passant par Ramsgate. Cela en école croisière. Souvenir incroyable.

    Après, ont débarqués comme chez beaucoup le boulot, les enfants, retaper une maison,… On a tendance à aller vers le sacrifice. Ce qui est complètement débile avec le recul. Mais cela m’a tapé une parenthèse de 30 ans sans naviguer ! C’est dingue.

    A 48 ans, j’ai offert une nuit à ma copine dans un Airbnb qui était en fait un superbe voilier de 30 pieds amarré à la côte belge. Et je me suis rendu compte ce jour là que le cadeau était plus pour moi en fait. Haha. La soirée fut top mais je n’arrêtais pas de froler la roue, les bouts, tourner délicatement les winchs, clic clac clic… C’était assez frustrant en vrai. La proprio m’a proposé le lendemain d’embarquer avec eux vers un autre port pour le convoyer. J’ai longtemps hésité mais la météo annoncée pour le départ était catastrophique et je n’avais pas envie d’être dégouté, ou de dégouter ma copine. Donc nous avons décliné mais la flamme s’est pas mal rallumée ce jour-là.

    Alors je suis tombé sur ton article Katell – celui de « naviguer à 50 ans » (j’ai 50 depuis juin :/ ) et je me suis dit : on meurt vite finalement dans une vie. J’ai parcouru tout ton blog + d’autres sites et je me suis décidé à louer via Click&Boat un voilier avec skipper en mer du nord. C’était un first 31.7 et c’était génial.

    Ensuite, j’ai enchainé les locations via ce même site, j’ai navigué aussi sur lac dans un club, j’ai fais Benodet – Glénans sur un Dufour 34 et son skipper lors de vacances en Bretagne. Top.

    J’ai fais un week-end en Zélande avec une école de voile de ma région (LIEGE) sur un Bavaria 37 Cruiser à 6 + skipper. La promiscuité dont tu parlais je l’ai ressentie lors des nuits ou partager une cabine, même une grande c’est « streu » comme on dit chez nous (petit) et avec qqun qu’on connait à peine, j’adore pas. De plus, tout le monde ronflait – sauf moi 😉 – ce n’est pas une légende. C’est vrai que tout le monde apprend beaucoup, on a fait les exercices d’écluses, homme à la mer, carte, gps, manoeuvres au port. Chacun à son tour. Progression forte. Sentiment de sécurité max.

    J’ai testé aussi la bourse au équipiers, c’est financièrement très intéressant, on apprend aussi beaucoup mais c’est différent. Mon expérience unique me dit que c’est aussi « selon l’humeur du chef » du, de la skipper.euse. Le mien était plus apéro que régate 😉 . Progression plus légère. Sentiment de sécurité plus léger aussi.

    Enfin, tout dernièrement, un skipper qui fait de la régate a mis une annonce sur la page FB d’un club de voile local et j’ai foncé. Je me suis donc embarqué dans une régate de marina de Nieuport – la H-Cup pour ceux qui sont du coin. Sur un Surprise en très bon état avec un nouveau jeu de voile de compet’. Bateau rapide et ambiance extra. Progression forte. Sentiment de sécurité très fort.

    Pour le moment, je cherche à embarquer à moindre frais mais je donne tout sur le bateau ;), si qqun qui nous lit cherche un équipier pour la Zélande ou la mer du Nord, tu trouveras mon contact sur FB -> Olivier Evrard (photo sur fond mer).

    Je me suis ré inscris depuis 2 ans à mon club de voile légère à 5 minutes à vélo de chez moi. J’y fais du Topaz Oméga en duo une fois par semaine.

    Je regarde aussi les petites annonces et je me déplace pour voir des bateaux. Même si je n’ai pas de sous pour le moment. C’est juste histoire d’accumuler de l’expérience. J’aimerai bien avoir un jour un First 22, Etap 22, Sangria, Surprise ou Kelt 6.20. J’ai tenté de vendre un des mes enfants sur Vinted pour avoir un budget mais çà ne part pas, tant pis 😀 on va donc encore attendre un peu…

    Je me suis inscris aux cours de l’école de voile citée plus haut afin d’obtenir mon permis côtier. Cela va durer une année et cela commence la semaine prochaine. Encore des sous 😛

    Voila Katell, j’ai fais à peu près tout ce que tu as recommandé dans ton article et je tenais à te remercier car je regrette juste de ne pas l’avoir fais plus tôt.

    A+ Olivier

  • Stéphane

    Salut Katell,
    Comme d’habitude, très chouette article (je préfère d’ailleurs tes articles à tes vidéos, mais cela doit être générationnel, je préfère lire).
    Comme beaucoup ici, découverte de la voile gamin et ado en lac dans le centre de la France sur Optimist, 420, puis Hobie Cat, passionné de voile à l’époque, puis plus rien (boulot, fonder une famille, acheter une maison, etc…), et l’occasion qui fait le larron : une mutation professionnelle en bord de mer (à Tahiti… y a pire !) passé la 40aine, et là tous les rêves de gosse qui reviennent d’un coup. Ma crise de la 40aine s’est traduite par l’inscription en école de voile, au milieu des gamins (dont un des miens), pour refaire du Hobie Cat et puis l’achat de mon premier voiler (24 pieds) à 2 avec un copain (voilier revendu depuis). Depuis 2 ans, je suis « équipier titulaire » à bord d’un First 35 de 2010 avec lequel on fait toutes les régates locales, et depuis 2 mois, j’ai craqué et je suis aussi propriétaire d’un Etapt 21i.
    Mon conseil pour l’apprentissage pour les « vieux » comme moi : la voile légère pour commencer, c’est simple, pas cher en école, réactif (on perçoit instantanément l’effet des réglages, bons ou mauvais) et on se retrouve très vite « chef de bord » (et donc responsable) ce qui est très formateur d’un point de vue psychologique…. et si on casse quelquechose cela reste abordable. Après l’habitable, ça fonctionne tout pareil… mais en plus gros. Quant à se former en habitable, je trouve que la solution que j’ai préférée (après le bateau des copains) a été le coaching personnalisé sur mon bateau, puisque adapté à mon programme et à mon bateau.

    NB : la croisière hauturière ne m’attire pas trop, donc je ne me suis jamais formé de manière spécifique dans ce domaine. Mon « kiff » c’est de faire des ronds dans l’eau autour de trois bouées, ou sans but précis.

  • François BAILLY-COMTE

    J’ai lu votre article .. très instructif..Vous proposez qu’on partage son expérience…
    J’ai globalement appris tout seul…
    un Vaurien à 17 ans . 1h d’école de voile…4 à 5 ans d’été sur l’eau..puis plus rien .. .. à la fin des années 80 je me suis inscrit dans un club de voile .. et je n’ai fait que des régates comme embraqueurs sur un class 8 pendant deux ans .. (jamais barré, etc..et je n’ai appris que les virement de bord rapide et la tenue du Spi) parfois quelques croisières en équipier .. puis il y a bientôt 25 ans sur un coup de tête j’ai acheté.. Gastibelza un Dufour 3800 que j’ai toujours et j’ai appris tout seul ..( à la première sortie ..De carteret au havre.. j’ai découvert. que je ne savais pas et que je n’avais jamais fait de manoeuvre de port !!! quel souvenir.. j’avais emmené un ami qui avait un bateau et qui était mort de rire…) puis d’abord en couple puis aprés un divorce, en solo.. en gros. le bouquin des glénans dans une main et la barre dans l’autre..
    Progressivement, sortie après sortie.. j’ai fini par faire de belles croisières..bretagne, Angleterre sud , scilly, Espagne puis il y a 10 ans une année sabbatique en solo ‘Le Havre- les Antilles » en passant par la corse ! trés trés chouette…
    j’ai passé le permis cotier hauturier .. comme ça au bout de quelques années..

    Je pense que mon approche a surtout été permise par le GPS qui a été mon premier achat !!! un petit portable puis un furuno GP30 !
    Et maintenant la cartographie électronique .. sur mac puis sur ipad..

    En fait, je ne sais pas si je sais faire du bateau .. mais je fais assez bien du « Gastibelza ».. on se connait bien tous les deux… c’est un vrai lien…on vieillit ensemble… et je rentre le spi plus tôt.. et je continue à m’amuser…

    Effectivement le coté école de croisière en nombre ne m’a vraiment jamais tenté et ma relation aux Glenans c’est limitée à quelques pages du bouquin… Je dois quand même être un viel ours…
    Alors, j’aime bien vous lire..,j’apprends quelques trucs ainsi..
    J’ai tenté de refaire équipier sur un autre bateau , mais j’ai pas trouvé ma place… Il faudrait que je retente..
    meilleurs voeux pour 2024 et qui sait ?.. à vous croiser. en saison prochaine en pointe bretagne..
    François

    • Katell

      Meilleurs voeux François et merci pour ce joli témoignage. J’ai beaucoup aimé « En fait, je ne sais pas si je sais faire du bateau .. mais je fais assez bien du « Gastibelza »
      Longue vie à vous deux! C’est souvent très fort ce lien entre un skipper et son voilier 😉

  • Bruno

    Bonjour Katell,

    Très bon article tres juste et complet, je ne peux pas dire comme d’habitude car je découvre ton blog depuis qq jours seulement, mais je sents que j’adhère bien à ta vision de la navigation.

    Après 10 ans de dériveur ado et 35 ans de pose (!) j’ai repris la voile comme équipier à la journée via un site de bourse d’équipiers… expérience pas franchement concluante, j’ai peu appris. Je n’en veux à personne mais ai juste constaté que les propriétaires n’ont généralement ni le goût ni les compétences de se transformer en moniteurs de voile!

    Puis j’ai participé à 5 stages de croisière en 2 ans… tous extrêmement enrichissants, sur les compétences de navigation mais aussi globalement sur l’esprit marin et la vie en équipage. Certes la promiscuité est immédiate et sans concession, mais ne m’a jamais dérangée car accompagnée de bienveillance et de bonne humeur.

    Enfin j’ai suivi le conseil d’un moniteur « à moment donné, faut y aller », ai acheté un vieux 31 pieds et depuis je me régale à être chef de bord et donc responsable de tout: préparatifs, programme de nav, rôle des équipiers (souvent plus qualifiés que moi!), manœuvres de port, etc. Tout ce que l’on ne fait pas ou peu en stage. Sans parler de l’entretien, sur un bateau de 1978 il faut vraiment être passionné et ne pas compter son temps!

    Peut etre le plus important est, comme tu l’indique dans ton article, de ne pas brûler les étapes et de progresser petit à petit.

  • Noureddine

    Bonsoir
    Merci pour le tuto, les partages et tout les conseils

    J ai 55 ans, j adore la mer comme vous tous.tes et je bous de la prendre, j ai,commencé par la,planche à voile depuis ans, j ai passé mon permis côtiers il y a deux ans, j apprend à naviguer et découvrir la mer sur un bateau à moteurs que j ai acheté depuis un an autour de l île d’Oléron. Ce n est pas ce que je recherche, j ai trop hâte de passer sur un voilier, je me suis déjà fait plein de cours sur le web, suivi plein de Tuto sur YouTube, abonné à plein de site de transat et aventurier en voilier … je compte faire des stages dès le printemps mais je me tâte aussi de remplacer de suite mon bateau à moteur par un voilier autour de 7m et progresser petit à petit Je ne sais pas encore comment … je rentre d une visite de deux voiliers, un Etap 22 de 6m60 et un Demio plus de 8m40, et la je tombe ce soir sur votre blog qui me fait réfléchir et me fait dire que ce n est peut être pas une bonne idée et que la probablement je suis entrain de brûler des étapes ! Qu est ce que vous en pensez et merci pour tout

    Noureddine

    • Katell

      Bonsoir Noureddine, vous trouverez facilement ce genre de petits voiliers, donc effectivement si vous pouviez d’abord tirer quelques bords en conavigation ou en école de croisière, cela vous permettrait d’acquérir quelques bases qui vous feront gagner un temps fou quand vous acheterez votre voilier. Et peut-être aussi de mieux déterminer le type de voilier qui vous ira.

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