Apprendre la voile: quel parcours suivre?
Quand la passion vous prend rien ne peut plus vous arrêter. Vous débutez la voile et déjà vous vous imaginez traverser les océans, explorer les plus belles baies du monde et mouiller dans la baie des Vierges aux îles Marquises tandis que le soleil couchant illumine les palmiers sur le rivage. Comment apprendre la voile le plus vite possible pour réaliser vos rêves d’aventure?
Quand j’ai fait circuler sur les réseaux sociaux mon livret gratuit intitulé progresser en voile sans prendre de cours, j’ai du faire face à quelques commentaires indignés. Ce qui m’était reproché? Rien moins que de mettre vos vies en danger! Alors j’ai mis un point d’interrogation à la fin du titre, pour amener les lecteurs à réfléchir plutôt qu’à polémiquer.
Peut-on progresser sans prendre de cours de voile?
Vous trouverez ma réponse dans le livret en question en vous inscrivant sur le blog.
Peut-on apprendre la voile sans prendre de cours, et en partant de zéro?
Quelques débutants ont en effet réussi cet exploit, c’est donc possible. De là à conseiller cette option, je ne m’y risquerai certainement pas ici. Disons qu’ils ont peut-être eu aussi beaucoup de chance.
Il n’est pas bien difficile en effet d’acquérir des rudiments de voile pour s’amuser rapidement sur l’eau. Mais il est préférable d’accompagner ces rudiments de notions de sécurité incontournables: prendre la météo, s’attacher quand la mer est agitée, tenir compte des courants, du balisage, connaître les procédures d’appel de détresse etc. Des notions qui ne peuvent pas faire appel au seul bon sens.
Parce que tout le monde n’a pas le même bon sens, voire pas de bon sens du tout.
Et puis les sauveteurs en mer ont autre chose à faire qu’à risquer leur vie pour des accidents qui auraient pu facilement être évités. Je pense que vous aussi vous voulez apprendre à naviguer mais pas apprendre à couler.
Comment alors apprendre la voile, aussi vite que possible et en sécurité?
S’il existe un domaine où l’expérience et l’autonomie sont des qualités essentielles, c’est bien la voile.
L’autonomie désigne la capacité d’un individu à se gouverner soi-même. En mer c’est une nécessité. Comment acquérir cette qualité?
En l’exerçant tout de suite, dans vos apprentissages. Vous pouvez construire vous-même votre propre parcours d’apprentissage de la voile. Vous n’êtes absolument pas obligé de passer des niveaux, jusqu’à obtenir un diplôme de « Chef de bord » comme à l’école. Les programmes scolaires ne rendent pas autonome.
Soyez autonomes dans vos apprentissages
Les écoles de voile, les formations en ligne et les livres vous donneront des connaissances. En pratiquant vous transformerez ces connaissances en compétences: vous saurez faire un nœud de chaise, border une voile, barrer au près.
Les moniteurs de voile et les skippers professionnels vous permettront d’apprendre dans un environnement sécurisé. Ils prendront en charge tout ce que vous ne savez pas encore. Ils vous diront à quel moment appliquer nos connaissances, puis nos compétences. Ils vous donneront les bases de la sécurité en mer.
A la fin de vos stages de voile vous obtiendrez des diplômes plus ou moins officiels. Par exemple la FFV (Fédération Française de Voile) a prévu toute une progression d’acquisition de connaissances et de compétences attestées dans des livrets remis aux pratiquants.
Vous pouvez obtenir le même résultat (mais sans diplôme) en naviguant avec des plaisanciers expérimentés et pédagogues. Il peut s’agir d’amis, ou de propriétaires de voiliers qui cherchent des équipiers sur les plateformes de cobaturage. Vous compléterez votre formation en lisant des manuels de voile et en regardant des vidéos d’initiation.
Tout ceci est indispensable, mais vous allez me détester de vous dire ici que cela ne fera pas de nous un marin autonome. Ce n’est pas suffisant. Vraiment pas.
Si vous aspirez à prendre un jour la responsabilité d’un équipage, d’un voilier, ou seulement seconder efficacement votre skipper, vous ne pouvez pas vous contenter de faire des stages de voile.
Vous devrez vous mettre en situation de prendre des décisions tout seul. Vous aurez à compléter vos apprentissages en vous perfectionnant vous même. Apprendre à apprendre. Se poser sans cesse des questions et chercher partout les réponses. Comme cela vous progresserez même sans prendre de cours et vous deviendrez autonome.
Ensuite vous cumulerez de l’expérience. Vous varierez les situations, les zones de navigations, les saisons, les supports. Vous serez alors prêt à affronter les situations les plus inattendues, sans perdre votre sang-froid. Ce qui fait l’étoffe d’un bon skipper.
Donc si vous voulez vraiment apprendre la voile, ne vous prenez pas la tête avec l’ordre dans lequel vous devrez passer tel ou tel niveau ou toute sorte de diplôme plus ou moins utile.
Alternez régulièrement théorie et pratique.
- Commencez par trouver des gens pour vous montrer le b.a.-ba de la voile: professionnels ou amis, peu importe.
- Lisez, apprenez le vocabulaire de la voile, regardez des vidéos, posez des questions partout et à tout le monde
- Pratiquez autant que vous pouvez.
- Revenez au point numéro 1. Ou au point numéro 2. On s’en fiche. L’important c’est de progresser.
- Quand vous êtes prêts, testez votre autonomie en prenant la responsabilité d’un bateau.
- Revenez au point qui vous intéresse…
Peut-on apprendre la voile rapidement?
Vous pouvez accélérez le processus en pratiquant le plus possible et en diversifiant les situations. Cependant accumuler de l’expérience prend du temps. En mer rien n’est jamais tout à fait semblable, sauf si vous naviguez toujours au même endroit, à bord du même bateau avec la même météo, le même équipage et encore…
Vous-même vous sentirez différent! Vous allez vous découvrir face à l’imprévu, à la nécessité de réagir rapidement, la peur. Vous devrez composer avec des équipages et des skippers plus ou moins sympathiques. Serez vous patient et discipliné? Êtes-vous plutôt destiné à naviguer en équipage ou en solitaire?
Evitez de vous faire peur inutilement
Le risque si vous allez trop vite ou si vous débutez avec des personnes incompétentes ou peu sûres d’elle-même est de vous faire peur. Vous aurez du mal à vous débarrassez de cette peur ensuite. Vous pourriez même vous dégoûter de la voile. Ce serait vraiment dommage!
Pour ces raisons, même si vous êtes pressés, choisissez bien avec qui vous embarquez. Ne commencez pas à naviguer avec des personnes peu sûres d’elle-mêmes, stressantes ni qui vous crient dessus pendant les manœuvres. Choisissez toujours des voiliers bien entretenus.
Prenez la météo même si vous n’êtes pas le skipper: vous avez quand même le droit de décider jusqu’au dernier moment si vous voulez embarquer ou non! Vous expérimenterez le mauvais temps plus tard, en ayant pris les précautions nécessaires s’il s’agit d’un entraînement.
Votre apprentissage doit rester un plaisir, et surtout pas devenir une galère!
Où trouver une place d’équipier pour apprendre la voile?
La réponse paraîtra évidente aux habitués des pontons. Cependant les précisions ci-dessous peuvent vous aider à choisir.
les écoles de voile
La pratique du dériveur et du catamaran de sport vous donnera un avantage pour faire marcher votre voilier. Vous y apprendrez à vous repérer sur l’eau sans électronique. L’observation sera votre instrument de navigation principal: direction du vent, anticipation des risées et des courants, vous deviendrez un maître dans la lecture du plan d’eau. Dans le même esprit vous apprendrez à régler finement vos voiles et à optimiser la répartition des poids sur le bateau.
L’inconvénient est que pour parvenir à ce résultat il faudra quand même compter quelques semaines de pratique. Il vous faudra aussi une bonne condition physique et accepter de passer du temps dans l’eau au début… Enfin il est probable que vous deviez naviguer avec des adolescents car peu de cours en voile légère sont réservés aux adultes. Pour ces raisons les plaisanciers qui ont débuté de cette manière ont souvent démarré la pratique de la voile très jeunes.
les écoles de croisière
Dans ces écoles vous naviguerez sur des voiliers habitables. Ces voiliers appartiennent soit à des associations, soit à des sociétés. Dans le premier cas vos instructeurs seront des moniteurs formés par la FFV, dans le second ce seront des skippers professionnels titulaires d’un brevet de la marine marchande tel que le Capitaine 200 option voile.
A bord d’un croiseur, outre la manœuvre à la voile vous découvrirez bien d’autres aspects de la navigation, entre adultes. En l’occurrence vous apprendrez à faire le point , exécuter des manœuvres de port au moteur, mouiller une ancre, tenir un quart etc. Si ce type de navigation est généralement plus confortable que la pratique du dériveur, les forces en jeu sont bien plus impressionnantes. La taille du voilier et la surface des voiles peuvent vous intimider et retarder le moment où vous prendrez votre envol. Votre courbe d’apprentissage sera fonction de votre motivation, de la pédagogie du skipper et de la bonne entente de l’équipage.
Je recommande de choisir un stage de voile qui valorise la convivialité et la vie à bord, à l’image de ceux offerts par Globesailor. Ces stages vont au-delà de la technique : ils mettent l’accent sur le partage et la découverte. Vous y vivrez une aventure enrichissante, qui vous plonge dans l’art de vivre en mer. Car ce qui rend les expériences en équipage vraiment inoubliables, c’est l’attention mutuelle entre les équipiers et la capacité du skipper à entretenir cet esprit d’entraide.
les associations de plaisanciers et de régatiers
Il en existe dans la plupart des ports de plaisance. Les plus dynamiques organisent des navigations conviviales à plusieurs bateaux, ou carrément des régates et des entraînements à la régate. En plus de cela vous aurez parfois accès à des formations à l’électricité marine, à la mécanique ou à la météo. Fréquenter les associations de plaisanciers ou un yacht-club vous garantit de trouver des embarquements, pourvu que vous ayez le sourire! Les skippers que vous rencontrerez auront une expérience et un sens de la pédagogie extrêmement variable. A vous de multiplier les expériences pour trouver le bon capitaine et découvrir les astuces des uns et des autres!
les bourses des équipiers
Si l’association de plaisanciers la plus proche de vous n’en propose pas, vous en trouverez plusieurs sur Internet. Il existe des groupes Facebook de bourse des équipiers, ainsi que des sites dédiés. Tapez « bourse des équipiers voile » dans votre moteur de recherche pour y accéder.
Ces offres d’embarquement sont proposées par des particuliers, des propriétaires de voilier qui cherchent à compléter leur équipage pour toutes sortes de destinations. Par ce moyen, vous pouvez aussi bien naviguer un week-end en Bretagne que traverser l’Atlantique par les alizés. Sachez qu’il vous sera demandé une participation aux frais, laquelle est très variable. Parfois les prix se rapprochent de ceux d’une prestation professionnelle sans que cela soit justifié.
Quelques précautions peuvent être nécessaires avant d’embarquer via une bourse des équipiers. Si vous voulez en savoir plus, je vous explique dans mon ebook gratuit « progresser en voile dans prendre de cours » comment choisir votre embarquement.
les amis
C’est une solution très conviviale, forcément, qui devrait booster votre motivation. Sachant qu’un voilier demande beaucoup d’entretien, pensez à proposer votre aide pour le carénage des voiliers sur lesquels vous êtes invités, cela est toujours bienvenu. A défaut, ou en complément vous pouvez embarquer avec votre cocotte-minute remplie d’un délicieux ragoût maison, et une bonne bouteille. Ces attentions feront de vous un équipier très apprécié, même si vous débutez.
Enfin comme pour la solution précédente, ne vous contentez pas d’embarquer toujours avec les mêmes personnes. Vous pouvez d’ailleurs mixer ces 4 possibilités d’embarquement pour vous former au mieux.
Votre conjoint-e
C’est un sujet délicat. Vous pouvez vous référez aux 10 raisons pour lesquelles votre femme n’aime pas le bateau pour vous donner un aperçu de la difficulté. De manière générale, je pense qu’il vaut mieux apprendre la voile avec un ou une skipper plus neutre. La relation de couple engendre souvent un excès de protection de la part de celui qui sait, la peu de décevoir de l’autre côté… bref ça peut vite être compliqué. Après il y a toujours des exceptions. Lisez l’article précité et dites moi ce que vous en pensez.
Les meilleures sources pour acquérir la théorie et les notions de sécurité
Les manuels de voile
- Le livre de référence reste bien sûr le cours des Glénans – 8e édition.
- Autre bible de la voile au long cours Navigation par gros temps d’Adlard Coles
- Pour les candidats au tour du monde: Voyages de grande croisière de Jimmy Cornell
- Enfin cet excellent et joli Guide de manœuvre illustré par Eric Tabarly en personne.
Cette liste n’est absolument pas exhaustive, n’hésitez pas à la compléter ici dans les commentaires sous l’article. Si vous les achetez en cliquant sur les liens ci-dessus je vous informe que je toucherais une petite commission pour le blog.
Les vidéos d’initiation
Allez sur YouTube, et tapez votre question dans la barre de recherche. Vous aurez des explications pour la plupart des manœuvres de base, y compris des exemples de manœuvres d’homme à la mer. Vous pouvez aussi gagner pas mal de temps en vous rendant sur Eskif.com. Ce site regroupe un grand nombre de chaînes de tutos videos sur la voile.
Les forums et les groupes facebook
Pour ma part je connais surtout le forum Hisse et Oh, extrêmement réactif et fourni en informations de tous ordres. Mais vraiment de tous ordres… Le problème dans ce genre de forum est que vous ne savez pas qui est vraiment compétent et qui vous raconte n’importe quoi. Il arrive également que certains participants soient désagréables. Mais ces inconvénients mis à part, si vos questions sont précises, vous pouvez obtenir une aide précieuse par cet intermédiaire.
Quant aux groupes Facebook, le choix ne manque pas. Ils prennent la relève des forums avec les mêmes avantages et les mêmes inconvénients, plus ceux de Facebook…
Passer le permis hauturier et le CRR
Quelque soit votre parcours pour apprendre la voile, vous ne regretterez JAMAIS d’avoir passé le permis hauturier! Il n’est pas obligatoire pour mener un voilier en France, mais vous y apprendrez à faire la navigation sur une carte avec une grande précision. Vous deviendrez incollables en calcul de marée. Vous recevrez aussi quelques enseignements sur la météo et la sécurité.
Quant au CRR il est très facile à passer et surtout il est obligatoire à bord des voiliers équipés de VHF-ASN, et si vous naviguez à l’étranger. Si vous êtes titulaires d’un permis de plaisance côtier ou hauturier, vous n’avez pas besoin du CRR tant que vous restez en France. Il vous donnera connaissance des procédures d’appels de détresse et des règles d’utilisation de la VHF. Si vous envisagez de naviguer à l’étranger, même comme équipier, il vaut mieux que vous l’ayez.
Enfin pour les Canadiens, la carte de conducteur d’embarcation de plaisance est obligatoire dès lors que la puissance du moteur atteint 10 CV, même sur les voiliers.
Skipper un bateau
Quand vous aurez atteint un niveau suffisant pour quitter le port et y revenir sans encombres, je vous conseille fortement de prendre de temps en temps la responsabilité d’un petit bateau, puis d’un moyen, puis d’un grand…
Choisissez des conditions de navigation plus faciles (excellente météo, courants faibles, bateau et équipage en bon état) au début, sur de courtes distances. Vous augmenterez votre rayon d’action quand vous aurez pris de l’assurance.
Ce passage au grade de skipper, même pour une journée, vous fera énormément progresser. Vous pouvez alterner le poste d’équipier et de skipper d’une sortie à l’autre. Ce n’est pas parce qu’on a déjà dirigé un voilier que l’on ne peut plus être équipier, bien au contraire!
Pour cela vous pouvez louer, acheter ou emprunter un voilier. J’ai rédigé un article sur l’opportunité de louer ou d’acheter un bateau, vous pouvez vous y référer avant de commettre l’irréparable 😉
Quant à l’emprunt, cela reste un peu délicat quand on est inexpérimenté. Si vous abimez le bateau d’un ami, restera-t-il votre ami par la suite? Je vous suggère plutôt d’attendre qu’on vous le propose. Ne vous formalisez pas si cela ne se produit pas. Un bateau est pour certains marins comme une extension d’eux-mêmes: ils ne le prêteront jamais.
Et maintenant…lancez-vous!
Vous avez à présent les informations nécessaires pour vous lancer. Vous savez que pour devenir un marin autonome vous devez vous composer un parcours d’apprentissage sur mesure. Autonomes dans vos apprentissages, vous avez toutes les chances de l’être également sur l’eau.
Passez le permis hauturier pendant l’hiver et trouvez un embarquement aux beaux jours. Ne restez pas équipier toute votre vie! Même si vous n’avez pas l’âme d’un skipper, tentez le coup sur de petits voiliers au moins deux ou trois fois dans des conditions faciles.
A présent dites-moi ce qui vous tente: par quoi allez-vous commencer? L’école de croisière? Les copains? Ecrivez-le sous l’article dans les commentaires!
9 Comments
ABITBOL
Un Capitaine 200 qui enseigne ????
Négatif : Ce n’est pas un enseignant ; c’est un capitaine pro.
(C’est un peu comme si un chauffeur de bus vous laissait conduire, avec des passagers à bord de surcroît, pour vous apprendre à conduire !)
Seuls les titulaires d’un BEES (ou BPJEPS) ont suivi une formation destinée à l’enseignement et ont le droit d’enseigner contre rémunération.
Les moniteurs fédéraux FFV peuvent aussi enseigner mais sous certaines conditions et dans une certaine limite.
Vague, imprécis et faux pour le CRR aussi !
Katell
Vraiment?
C’est pourtant bien ce qui se pratique.
Moi-même j’ai encadré en école de croisière associative, à une époque où il n’était pas nécessaire d’être diplômé pour cela, juste compétent. Et vous trouverez aujourd’hui quantité d’écoles de croisière montées par des skippers titulaires du capitaine 200 à bord de leurs propres bateaux.
J’ai aussi été monitrice FFV. Bref j’ai testé beaucoup de situation en tant que stagiaire, équipière ou skipper et j’ai constaté que la pédagogie est une qualité qui ne dépend pas du diplôme de l’enseignant. Mais bon, ce n’est pas tellement nouveau, tout le monde est allé à l’école…
Taoufik
Merci
Très bon article. Je partage ton avis sur les apports du hauturier (aisance, assurance, calculs….) et du CRR.
Que des bons conseils. Il faut laisser ceux qui sont aigris et qui croient détenir la vérité, passer leur chemin.
Encore merci
lolo
Tout à fait correct ton article, un permis mer et le CRR sont indispensable pour louer un bateau à l’étranger (par exemple Croatie) sinon pas d’embarquement! Concernant le fait d’enseigner c’est clair que seul un monitorat FFV ou DE permet de le faire. Mais quand tu loue un bateau avec skipper pro, rien ne l’empêche de te montrer comment ça marche.
Katell
Merci lolo, il ne faut pas confondre en effet la législation qui encadre la voile pro et le fait que tout marin peut transmettre son savoir. Ce n’est pas parce que tu n’as pas le label FFV que tu n’es pas un bon enseignant, ni que tu n’as pas le droit d’apprendre la voile à tes équipiers, heureusement!!!
odile ferraiolo
Je viens de lire la plupart de vos articles, c’est EXCELLENT.
Bonne continuation et continuez à nous donner l’envie de poursuivre la voile.
Katell
Merci Odile, promis je continue 🙂
Caroline
Bonjour Katell,
Merci pour ce blog.
Pour ma part, je suis voileuse sur dériveur depuis longtemps. Je sais naviguer, barrer. J’étais équipière sur le bateau de mon père et celui d’amis. J’ai passé mon permis hauturier. Mais j’ai du mal a passer le cap pour skipper. J’ai peur de ne pas maîtriser les entrées/sorties au ponton, de prendre la responsabilité d’un équipage. J’aurais besoin effectivement de gagner en confiance. Il faut que je me lance. J’aimerais trouver un(e) coach avec qui valider mes compétences.
Vous ne feriez pas ça vous ? J’ai un pied a terre à Brest et le pays des abers est mon pays de coeur…
Katell
Bonjour Caroline, inscrivez vous sur le blog, ou sur vogavecmoi, vous serez prévenue quand je chercherai des équipiers en conavigation. Mais je ne suis pas skipper pro, par contre il y a Julie Mira qui propose du coaching spécialement pour les femmes. Et j’ai l’impression qu’elle fait un excellent travail: https://lesmarinettes.com/julie-mira/
Enfin je ne connais pas votre niveau, mais à un moment, il faut y aller. Les manoeuvres de port ne présentent pas de risques sauf évidemment si on met ses doigts dans les taquets. Au pire on abime du matériel. C’est le moins grave des accidents qui puisse arriver en mer, pensez y!